Les articles qui puent

Les odeurs, puanteurs autant que parfums, font système, et n’échappent pas aux déterminations culturelles. Ainsi l’avènement en Europe d’un odorat « délicat », qui refuse les miasmes urbains, date seulement du XVIIIème siècle. Loin donc d’être simplement et « naturellement » évités, les miasmes peuvent être volontairement endurés (comme ceux qu’exhalent les cadavres malgaches), faire l’objet d’un savoir précis (chez les égoutiers par exemple), mobiliser des mouvements de contestation politique, voire même accompagner l’extase mystique.

La puanteur du ressuscité

Odeurs lazaréennes [portfolio]

Pierre-Olivier Dittmar

Odeur des morts et esprit de famille (Anôsy, Madagascar)

Dominique Somda

Des odeurs à ne pas regarder…

Joë Candau et Agnès Jeanjean

Odeurs impures

Du corps humain à la cité (Grenoble, XVIIIe-XIXe siècle)

Nathalie Poiret

Un orgasme dans les vers et la gangrène ?

Discontinuités historiques dans les chastes jouissances de la mystique Lydwine de Schiedam (XXe-XVe siècle)

Chloé Maillet